Le 1er juillet 2023, Iguazú Quintet sort son deuxième album : Passages.
Avec ce nouveau projet, le groupe choisit de mettre en avant des compositeurs contemporains du Tango Nuevo, en explorant la musique de musiciens argentins, belges ou français, guitaristes, bandonéonistes ou pianistes.
Tomás Gubitsch, Rodolfo Mederos, Pablo Murgier, Boris Gaquere, Coco Nelegatti, Samuel Strouk tous sont des héritiers spirituels d'Astor Piazzolla, et ils ont su faire évoluer son langage musical toujours plus loin en le mêlant à la musique classique contemporaine, au rock, au jazz fusion ou encore à la musique de films.
Sur ce disque, vous pourrez entendre certaines oeuvres qui ont rarement passé les frontières de l'Amérique du Sud pour arriver jusqu'en Europe, et d'autres qui ont été revisitées au travers d'arrangements inédits ponctués d'improvisations, le tout porté par une instrumentation mélangeant instruments acoustiques et électriques, proposant une véritable formation de "Jazz de Chambre".
Enregistré chez Dada Studios et bénéficiant de l'oreille attentive du compositeur belge Jimmy Bonesso, cet album vous emmènera à la découverte d'un Tango Nuevo jeune et inventif, tel que vous ne l'avez jamais entendu auparavant.
Violon - Marion Borgel, Accordéon - Pauline Oreins, Guitares - Wynand Mawet, Piano - Hakim Talbi, Basse Electrique - Nicolas Sanna
En mars 2020 sort le premier album du groupe : Amancay – Hommage à Astor Piazzolla.
Le quintet est composé de musiciens aux parcours variés ayant évolué tant dans le monde de la musique classique que dans celui du jazz, de la pop et de la musique du monde ; ses membres explorent le Tango Nuevo en s’inspirant d’une part des dernières années de carrière d’Astor Piazzolla, et de son Conjunto Electronico, aux sonorités plus jazz et électriques, et d’autre part de sonorités plus acoustiques de la guitare classique, inspirées par des arrangements plus modernes légués par des guitaristes tels que Sergio Assad, Yamandu Costa ou Eduardo Isaac.
Ils offrent ainsi une version plus jeune de la musique d’Astor Piazzolla, n’hésitant pas à s’approprier totalement les musiques du compositeur et à y insérer des éléments d’improvisation.
L’album parcourt ainsi l’héritage riche du maitre argentin, proposant des œuvres connues et moins connues de son répertoire, avec toujours cette volonté de jongler entre la littérature du compositeur et la personnalité des jeunes interprètes. Un voyage musical entre tradition et modernité, respectueux et inventif.
« Pour nous musiciens, jouer Piazzolla reste l’expression à l’état pur. On se libère des partitions et on a l’impression d’improviser alors que tout est écrit. Il y a une magie particulière dans cette liberté-là. Toute la musique est écrite, mais elle intègre l’essence même d’une appropriation possible. Piazzolla a calibré sa musique en laissant une liberté. (…) Il arrive au public de pleurer quand on joue Piazzolla. Ce n’est pas par hasard : il y a une extraordinaire concentration de l’émotion. »
*Richard Galliano, le 13 décembre 2010 – Extrait de la préface de « Astor Piazzolla, le tango de la démesure », écrit par Emmanuelle Honorin et publié en 2011 aux Editions Demi-Lune, Collection Voix du Monde.
Violon - Yuka Nagaosa, Accordéon - Arnaud Hermand, Guitares - Wynand Mawet, Piano - Hakim Talbi, Basse Electrique- Nicolas Sanna.